Avec Victoria Belén, Marcel Vidal Castells et David - Djeyla Roz
Conception Victoria Belén
Auteure Violaine Schwarz
Collaboration à la mise en scène Yann Ecauvre
Création sonore David - Djeyla Roz
Création lumière Nicolas Guellier
Collaboration artistique et Chorégraphique Corine Garcia
Costumes Anne Carteau
Regard Chorégraphique Nicolas Vladyslav
Regard extérieur Justine Berthillot, Yann Ecauvre

Coproduction Centre Dramatique National Orléans / Centre-Val de Loire ; Cité du Cirque pour le Pôle régional Cirque Le Mans
Soutiens « LAS MAL AIMEÉ - une histoire de confiture et chocolat » est soutenu par la SACD / processus cirque DGCA / Aide nationale à la création pour les arts du cirque ; DRAC Centre val de Loire / Aide à la Création ; Région Centre val de Loire / Aide à la Création et Parcours de production solidaire
Aide à l’accueil en résidence Château de Monthelon, lieu pluridisciplinaire dédié à la recherche et à la création artistique - Montréal ; Théâtre Beaumarchais - Amboise ; Cité du Cirque pour le Pôle régional Cirque Le Mans ; Théâtre de Mansart/CirQ’ônflex - Dijon ; Le Volapuk - Tours ; Latitude 50 pôle des arts du cirque et de la rue ; Le Petit Théâtre de la Bouloie à Besançon (25)

Née à Buenos Aires en 1987, Victoria Belén pratique la gymnastique à haut niveau pendant une dizaine d’années. En 2005,elle découvre le cirque et commence son expérience professionnelle entre l’Argentine et l’Espagne avec des spectacles de rue.

En 2008, elle quitte définitivement son pays natal pour venir se former en France à l’ENACR puis au CNAC, où elle se spécialise en voltige et trampoline. En 2013 elle sort du CNAC avec le spectacle Tetrakaïde Christophe Huysman, et commence sa recherche dans le monde de l’acro-danse. En 2014, elle tourne et débute comme danseuse acrobate et comédienne dans les spectacles de la Cie Kiaï, mis en scène par Cyrille Musy et Sylvain Décure, et la création de Séverine Chavrier, Après Coups, Projet Un-Femme.

En 2015, elle crée une forme courte du solo Capuche et développe en parallèle les « Anonymes à capuche », actions culturelles avec des amateurs. Soutenue par le CDNO, dans le cadre de l’itinérance, cette petite forme tourne en région Centre-Val de Loire et de nombreuses actions ont lieu dans les établissements scolaires.
En parallèle de ses créations, elle travaille en collaboration avec des artistes contemporains tels que le chorégraphe Gaëtan Levêque, le musicien Bachar Mar- Khalife, le plasticien-photographe Augustin Rebetez ou le circassien Yann Ecauvre. Elle poursuit ses recherches autour de l’acrobatie féminine avec le collectif Femmes de Crobatie.

Elle prend part au spectacle de Tünde Deak inspiré de la vie de Frida Kahlo, D’un lit l’autre,créé au CDN de Rouen en septembre 2020. Au Festival d’Avignon, dans le cadre de Vive le sujet 2021, elle partage la scène avec Violaine Schwartz, écrivaine et comédienne, dans Vive l’hospitalité 21. Avec le Manège de Reims, elle mène des ateliers, dans le cadre d’un projet piloté par Mathurin Bolze, pour le Festival Utopistes 2021.


LAS MAL AIMÉE
(UNE HISTOIRE DE CONFITURE ET CHOCOLAT)

Mercredi 3 novembre 20h30
Jeudi 4 novembre 19h30
Vendredi 5 novembre 20h30


CRÉATION 50 minutes - Salle Antoine Vitez
Création / Résidence / Coproduction CDNO

Un féminin. Un masculin. Deux corps dans un espace. Elle et Lui se partagent une chaise. À partir de cette situation, Victoria Belén a composé un duo circassien et musical. Chacun tente de trouver sa place et le duo son équilibre, avec pour seuls moyens, des portés, de la danse ou des cordes. Cette recherche, maladroite et déterminée, se fait au rythme du tempo de la musique live. Au cœur de ce microcosme acrobatique, Victoria Belén approche les liens de l'intime, entre renoncement de l'individualité et éloge du vivre ensemble.


Les créations de la Cie LuZ, Capuche et Las Mal Aimée, portent sur ce que l’on montre et cache… Sur le passage entre se sentir à l’abri de l’autre pour être soi, et être soi pour l’autre. La performance est le tremplin qui permet le passage.

La place de la performance dans l’écriture est la base de ma recherche, elle est ce que le spectacle questionne. C’est une performance multiple : celle de l’écriture, celle du corps à travers la pratique circassienne, mais aussi celle des relations, du rapport à soi-même et aux autres, de la recherche d’une place dans la société, d’une identité. Je tiens à défendre l’écriture circassienne performative comme outil pour raconter et mettre en scène. A travers cette approche, je trouve intéressant de soulever la question du dépassement des limites pour aller plus loin, s’imposer des défis, se mettre en difficulté et utiliser ces états pour alimenter la création. Dans Las Mal Aimée, la performance psychologique et émotionnelle rencontre celle du corps dans l’espace – un espace réduit : cinquante minutes à deux sur une chaise.

Cette pièce invite à questionner et se questionner - sans forcément trouver les réponses – sur la double performance d’écriture et d’esthétique circassienne, sur deux individus confrontés au partage de la même place.

La performance n’est pas que dans l’exercice acrobatique, mais dans toute action que l’on décide de mener. Le son est un élément fondamental. Comme pour le spectacle Capuche, il s’agit de conserver ce dialogue entre la musique et le corps, en live. Parfois, nous mènerons le son, parfois c’est le son qui mènera le rythme de nos mouvements. Nos outils sont l’acrobatie, la chorégraphie, les portés, notre souplesse et notre capacité d’invention. Las Mal Aimée, c’est une pièce inventée pour trois, une forme circassienne faite de portés, de danse, de cordes, des corps suspendus, de voix. C’est une chorégraphie relationnelle, en boucle jusqu’à l’épuisement. La pièce est librement inspirée du mythe de Lilith, première femme d’Adam et reflet opposé d’Eve.

Victoria Belén

RENDEZ-VOUS

Jeudi 4 novembre à l'issue de la représentation
Rencontre avec l'équipe
Atelier du CDNO