Avec Lili Monori, Roland Rába,
Annamária Láng, Zsombor Jéger, Dáriusz Kozma
Mise en scène
Kornél Mundruczó
Texte Kata Wéber
Scénographie Márton
Ágh
Costumes Márton Ágh, Melinda Domán
Lumière András
Élteto
Dramaturgie Soma Boronkay
Musique Asher
Goldschmidt
Assistant mise en scène Anna Fehér
Direction
technique András Élteto
Régie lumière Zoltán Rigó
Régie
son Zoltán Halmen
Régie plateau Benedikt Schröter
Assistants
plateau Zsolt Zsigri, Tamás Zsigri, Tamás Hódosy
Accessoiristes
Tamás Fekete
Habilleuse Melinda Domán
Chargée de production
Dóra Büki
Coproduction Wiener Festwochen — Vienne ; Theater Oberhausen ; La Rose des Vents — Lille ; Maillon — Théâtre de Strasbourg - Scène européenne ; Trafó House of Contemporary Arts — Budapest ; HAU Hebbel am Ufer — Berlin ; HELLERAU — European Center for the Arts — Dresde ; Wiesbaden Biennale
Avec le soutien de KUBIK Coworking,
Kryolan City, Open Casting, PP Business Centre — Budapest,
VisionTeam.
Kornél Mundruczó effectue des études
supérieures de cinéma dans le Budapest postsocialiste. This I Wish
and Nothing More (2000), son premier film, marque le début d'une
carrière fulgurante comprenant une dizaine d'œuvres (Pleasant Day,
Johanna, Delta, White God...) témoignant toutes d'une exigence et
d'un anticonformisme admirés et récompensés. Il crée la compagnie
de théâtre indépendant Proton Theatre en 2009 avec Dora Büki.
Comme ses films, ses spectacles de théâtre s'attachent aux laissés
pour compte, aux marginaux : "les seuls qui peuvent encore nous
tendre un miroir", écrira-t-il. Hyperréalistes, métaphoriques
et lyriques à la fois, ils éclairent la part sombre et brutale de
l’humanité, décrivent les injustices et les errances de la
Hongrie et de l’Europe contemporaine, en plongeant le spectateur en
eaux troubles. Son film La Lune de Jupiter a fait partie de la
sélection officielle du Festival de Cannes en 2017.
Connu pour être un artiste provocateur
et controversé, Kornél Mundruczó adopte un geste profondément
empathique et engagé. Il signe une représentation condensée dont
l’écriture à la fois théâtrale et cinématographique passe avec
fulgurance de l’hyperréalisme au surnaturel, et se porte toujours
au plus près de l’humanité profonde des êtres et de leurs
vicissitudes.
Christophe Candoni / Sceneweb
Une scénographie époustouflante, un réalisme renversant
Ronan au théâtre
Le metteur en scène et cinéaste
hongrois Kornél Mundruczó explore la part obscure d’une réalité
qui ne concerne pas seulement l’Europe de l’Est en abordant des
sujets dérangeants, tels l’inceste, le trafic d’être humains ou
la prostitution.
Hugues Le Tanneur / Culturebox
Les personnages de cette fiction
s’en prennent au racisme ordinaire. Tous saisissants de justesse,
grâce à la qualité du jeu de Lili Monori, Roland Raba, Annamaria
Lang, Zsombor Jéger et Dariusz Kozma, conscients des enjeux
symboliques de la pièce. Un engagement poétique et politique qui
force l’admiration.
Véronique Hotte / Théâtre du blog
Spectacle en hongrois surtitré en
français - durée : 1h40 –
salle Jean-Louis Barrault - événement Facebook
Metteur en scène et cinéaste hongrois, créateur d’images vertigineuses, Kornél Mundruczó présente Imitation of life, un chef-d’œuvre, produit grâce à la compagnie indépendante, Proton Theatre, qui donne à voir la violence de la différence dans un pays à la croisée des ethnies, habité par un profond malaise politique. Comme ses films, ses spectacles s'attachent aux laissés pour compte, aux marginaux, « les seuls qui peuvent encore nous tendre un miroir ». Comment l’exclusion peut-elle nourrir la haine de soi? Sommes-nous libres de nos choix ou sommes-nous prédestinés ? À partir d’un fait divers qui s’est déroulé à Budapest en 2005, l’agression d’un jeune Rom dans un bus par un garçon du même âge, membre d'un mouvement d’extrême droite. Ses acteurs, dans un jeu tout à la fois hyperréaliste et lyrique, prennent le racisme ordinaire à bras-le-corps dans une fiction où l’espace de jeu est, au sens propre, retourné, plongeant le spectateur en eaux troubles.
Jeudi 18 octobre à l'issue de la représentation
Rencontre avec l'équipe artistique
Atelier du CDNO
Mardi 23 octobre à 19h30
White God
Film réalisé par Kornél Mundruczó
Prix Un certain regard
Festival de Cannes 2014
Cinéma Les Carmes