Avec Benoit Giros
Texte Denis Lachaud
Mise en scène Pierre Notte
Lumières Eric Schoenzetter
Costume Sarah Leterrier
Administrateur Romain Picolet
Service de presse Zef -
Isabelle Muraour
Le texte est publié aux éditions Actes Sud.
Production L'Idée du Nord
Avec le soutien de la DRAC Centre-Val
de Loire, la Région Centre-Val de Loire et la Ville
d’Orléans, Résidence des Deux Îles de Montbazon et Mes
Scènes Arts.
Remerciements Artéphile
Certains acteurs traversent le feu lorsqu’ils gagnent la
scène du théâtre. Benoit Giros est de ceux-là. (…) Pas un mot,
pas un geste, pas une intonation qui ne soient essentiels dans cette
mise en scène par Pierre Notte du texte de Denis Lachaud.
Joelle
Gayot, Télérama Sortir
Éclairant
parfaitement cette avancée de la parole, la mise en scène de Pierre
Notte laisse toute sa place aux mots. Du divan au plateau, du patient
en dialogue avec son analyste à l’acteur en dialogue avec le
public, c’est une parole agissante qui est mise en lumière, dans
sa crudité extrême, son entêtement, ses douleurs, sa puissance et
son impuissance entremêlées. Il est très difficile de porter une
telle parole, seul, face au public. Benoit Giros parvient à donner
vie à cette épreuve de manière impressionnante, à l’endroit
intérieur de cette souffrance écrasante qui se révèle, jusqu’à
laisser place à un possible dépassement. Une pièce
rigoureuse, dense, juste, qui rappelle que chaque année en France
des milliers d’enfants sont victimes de viol, la plupart du temps
dans un environnement familial. Et beaucoup se taisent.
Agnès Santi, La Terrasse
Le
récit est pertinent et percutant. La parole libératrice est
maîtrisée. Les échanges entre Louvier et Kemener semblent lumineux
de vérité. Un pari audacieux et gagné pour sortir de l’oubli
forcé et dire, droit dans les yeux, l’insupportable caché dans
les draps sales du sordide familial.
Gérald Rossi, L’humanité
Ce récit tendu, sans
concessions, cru parfois, est porté par un acteur d’une densité
sidérante. Entre folie, colère et angoisse, Benoit Giros, seul en
scène, nous embarque pour ce voyage au bout de la nuit, au terme
duquel la vérité sera arrivée à la surface. Bouleversant.
Causette
Benoit
GIROS qui interprète à la fois le narrateur, le psychiatre et
le patient est remarquable.Très expressif mais toujours sobre
dans ses attitudes, il fait entendre sans élever beaucoup la voix,
ce qui remue de l’intérieur M. LOUVIER comme si ce qu’il avait
à dire venait de très loin, et c’est effectivement le cas.
Evelyne Tran, Le Monde.fr
Le
récit de Denis Lachaud, au scalpel, est d’une grande sensibilité.
(…) Ce témoignage, dur, ne toucherait pas autant s’il n’était
porté par un excellent comédien. Benoit Giros évite les écueils
d’un texte âpre, sans cesse sur le fil du rasoir. Son jeu, d’une
grande maîtrise, fait entendre chaque mot, chaque respiration,
chaque silence. C’est peu dire que le spectacle secoue, même si ce
voyage en enfer – véritable ode au pouvoir des mots – laisse in
fine poindre l’espoir.
Yann Albert, La petite revue
1h10 - Théâtre des Longues Allées (Saint-Jean-de-Braye) - à partir de 15 ans
En partenariat avec la Ville de Saint-Jean-de-Braye et le Théâtre de la Tête Noire (Saran)
Monsieur Louvier a été diagnostiqué schizophrène il y a dix ans. À tort. Guidé par un nouveau psychiatre, il va progressivement découvrir qui il est et entamer une réconciliation avec lui-même au fur et à mesure du récit de la tragédie de son enfance et de sa vie. Benoit Giros interprète avec brio ce texte de Denis Lachaud.
En 2005, j’ai écrit Mon Mal en patience, une pièce qui traitait de la pathologie schizophrénique. Sur les conseils du professeur Yves Sarfati, psychiatre qui m’avait accueilli dans son service et supervisait ma progression, j’ai terminé par une scène parlant de l’erreur de diagnostic. En 2009, quand j’ai décidé de monter la pièce avec les élèves du lycée Jean-Zay en option théâtre, j’ai retiré cette scène dans le but de faciliter le travail des jeunes, déjà bien assez complexe. Plutôt que de la réinsérer ensuite, je me suis lancé dans l’écriture de La Magie lente, un nouveau texte. En partant de cette scène – une communication sur l’erreur de diagnostic donnée par un praticien lors d’un colloque –, j’ai plongé dans le cas évoqué, j’ai inventé le passé de Bruno Louvier, j’ai exploré le travail de parole dans lequel il se lance avec sonpsychanalyste.
En 2009, j’ai également rencontré Benoit Giros, au CDNO. Il jouait dans Ordet de Kaj Munk, mis en scène par Arthur Nauzyciel. C’est Benoit qui a décidé d’interpréter et de produire La Magie lente avec sa compagnie L’idée du Nord. Il l’a lue en public en 2017 dans l’Atelier du théâtre d’Orléans, le soir de ma Carte blanche, qui venait clore neuf années en tant qu’auteur associé. Pierre Notte a rejoint le projet en 2018. Ensemble, ils ont créé ce spectacle inoubliable. Jamais je n’ai vu un texte s’incarner sur le plateau aussi près de ce que j’entendais en l’écrivant.
Denis Lachaud, écrivain, accompagne également les élèves de l’option théâtre de spécialité du Lycée Voltaire.
Mardi 4 février à l'issue de la représentation
Rencontre avec l’équipe
Théâtre des Longues Allées (Saint-Jean-de-Braye)
Mercredi 5 février à l'issue de la représentation
Rencontre avec l’équipe
Théâtre des Longues Allées (Saint-Jean-de-Braye)