Direction artistique et scénographie Chloé Moglia
Les Suspensives Mathilde Van Volsem, Fanny Austry, Mélusine Lavinet-Drouet, Anna Le Bozec, Océane Pelpel, Noëmie Bouissou, Hanna de Vletter et Chloé Moglia
Conception technique et réalisation Eric Noël et Silvain Ohl
Création musicale live Marielle Chatain
Conception du dispositif sonore Gilles Olivesi
Costumes Myriam Rault
Régie générale Loïc Jouanjan
Régie lumière Coralie Pacreau
Régie son Laurent Guigonnet
Direction technique Hervé Chantepie
Production Killian Le Dorner
Photos Jean-Louis Fernandez / Bruno Maurey

Production Rhizome – Chloé Moglia

Coproductions CCN2 Grenoble avec le Pacifique, Centre chorégraphique national de Grenoble ; La Scène nationale de l’Essonne, Agora-Desnos ; Plateforme 2 pôles cirque en Normandie – Cirque-Théâtre d’Elbeuf ; Le Festival Scènes de Rues à Mulhouse ; La compagnie Rhizome est en résidence au Théâtre du Fil de l’eau / Ville de Pantin avec le soutien du Conseil Départemental de Seine Saint-Denis ; La Maison de la Musique de Nanterre ; Espace Malraux – scène nationale de Chambéry et de la Savoie > Teatro Stabile di Torino – Teatro Nazionale / Torinodanza festival > Projet Corpo Links Cluster, Programme de Coopération Territoriale INTERREG V-A Italie-France ALCOTRA 2014-2020

Avec le soutien du Citron Jaune, Centre National des Arts de la Rue

Résidences et Aides à la création : Atelier 231, Centre National des Arts de la Rue à Sotteville-lès-Rouen ; Plateforme 2 pôles cirque en Normandie – La Brèche à Cherbourg ; Festival Scènes de Rues à Mulhouse ; Le Parapluie (Centre International de Création Artistique) – Aurillac 

Performeuse, Chloé Moglia intègre sa pratique des arts martiaux dans son cheminement artistique et développe au travers de ses spectacles une exploration singulière de la suspension. Défendant une pensée incarnée, autant qu’une corporéité sensible, elle s’attache à déployer attention et acuité en liant pratique physique, réflexion et sensitivité.

Ainsi confronte-t-elle son rapport complice à l’apesanteur et sa confrontation avec le vide dans de multiples expérimentations aériennes. Ses créations en solo ou collectives, génératrices de sens, jouent avec les corps, la lenteur, les lois de la physique et le vertige. Convoquant tout à la fois la peur et le goût du risque comme socle de ses spectacles et performances, Chloé Moglia y expose une maîtrise sidérante qui parle tout autant de fragilité.

Elle assure la direction artistique du Rhizome depuis son émergence en 2009. 

Sur trois boucles évoluent six «suspensives » comme les appelle Moglia, accompagnées par le saxo live et complice de Marielle Chatain. En alternance : Fanny Austry, Hanna de Vletter, Mélusine Lavinet-Drouet, Anna le Bozec, Océane Pelpel et bien sûr Chloé Moglia. Elles grimpent une à une en s’aidant des mains, des pieds et des muscles de leur dos et bras, avec la dextérité nerveuse d’un singe mais avec plus d’élégance et de lenteur. Elles se retrouvent à deux, parfois à trois, partagent une figure, un relâchement des jambes, d’un bras, un balancement. Elles ne font pas un numéro, ni ne convoquent les applaudissements à l’issue d’une figure. Elles cheminent sur leur filin d’acier, de boucle en boucle. Une chanson de gestes et de courbes. Elles racontent une histoire de mains, de pieds, de muscles, de tractions, de points de suspensions. Une traversée douce, amicale, amoureuse même (ils arrivent qu’elles s’étreignent). Elles habitent l’air.
- Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart

LA SPIRE

DIMANCHE 10 JUILLET 18H30

45 Minutes - HORS LES MURS Campo Santo, entrée libre
Dans la cadre de L'Été Essentiel organisé par la ville d'Orléans

Cinq femmes puissantes, suspendues à une immense spirale, nous absorbent dans un suspens poétique. Jouant avec le vide, Chloé Moglia invite à s’abstraire de l’agitation terrestre.
La spire : c’est ainsi que la chorégraphe nomme la monumentale spirale en filin d’acier conçue pour ce spectacle. Imaginée comme un dessin tracé dans l’espace, elle offre à sentir le vide environnant, autant que la présence du paysage dans lequel elle s’insère. Partant de l’une ou l’autre extrémité, les interprètes fabriquent du possible, s’approchent, se croisent et cheminent les unes vers les autres. Dans ces entrelacs, les suspensives - c’est ainsi qu’elles se nomment - inventent des jeux et des liens. Marielle Chatain, musicienne en direct, fait vibrer cette étonnante constellation humaine.


La Spire est née du désir de déployer la suspension sur fond d’un ciel qui nous est commun. Je l’ai imaginée comme une structure-sculpture, à la fois légère et monumentale, l’élévation horizontale d’une spirale en filin d’acier, formant trois boucles successives de sept mètres de diamètre, sur dix-huit mètres de longueur.
- Chloé Moglia

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