Mise en scène Séverine Chavrier
interprètes Laurent Papot, Marijke Pinoy, Aurélia Arto et Adèle Joulin
musicien Florian Satche
éducation des oiseaux Tristan Plot
scénographie Louise Sari
création vidéo Quentin Vigier
création son Simon d’Anselme de Puisaye, Séverine Chavrier
création lumières Germain Fourvel
création costumes Andrea Matweber
régie plateau Armelle Lopez
assistante scénographie Amandine Riffaud
construction du décor Julien Fleureau, Olivier Berthel
conception de la forêt Hervé Mayon - La Licorne Verte
accessoires Louise Sari et Rodolphe Noret 
remerciements Ferdinand Flame, Rachel de Dardel, Marion Stenton, Marie Fortuit, Antoine Girard, Pascal Frey et Romuald Liteau Lego.

Production CDN Orléans/ Centre-Val de Loire
Coproduction Théâtre de Liège - Tax Shelter, Belgique, Théâtre National de Strasbourg, ThéâtredelaCité - CDN Toulouse Occitanie, Tandem Scène Nationale Arras-Douai, Teatro Nacional de Catalunya - Barcelone, Espagne
avec l’aide exceptionnelle de la Région Centre - Val de Loire
Partenaires Odéon-Théâtre de l’Europe, JTN - Jeune Théâtre National – Paris, ENSATT - École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théatre – Lyon, Ircam Institut de recherche et coordination acoustique/musique, avec la participation du DICRéAM

La Plâtrière de Thomas Bernhard (traduction de Louise Service) est publié aux Editions Gallimard.
Thomas Bernhard est représenté par L’Arche, Agence théâtrale www.arche-editeur.com

La metteuse en scène signe une pièce glaçante où le son est au cœur d’un dispositif scénique à la radicalité réjouissante (...) On sort de là, après 3h45 de spectacle, ébloui par tant de radicalité et de finesse. Un coup de maître.
Igor Hansen-Love - LES INROCKUPTIBLES

La metteuse en scène revient à l’écriture de Thomas Bernhard avec une appropriation libre et ambitieuse du roman La Plâtrière. Quand la force du théâtre se nourrit d’un maelstrom de matériaux : sonores, vidéos, dramatiques, musicaux, plastiques. (...) A la croisée du théâtre, des arts musicaux et sonores, des arts plastiques et de la vidéo, Séverine Chavrier crée une imposante symphonie théâtrale. Et s’affirme comme une véritable écrivaine de la scène.
Manuel Piolat Soleymat - LA TERRASSE

La metteuse en scène revient à Thomas Bernhard et transforme sa Plâtrière en cloaque suffocant, où, au milieu d’une scénographie immersive remarquable d’organicité, l’isolement et la folie s’entremêlent et se nourrissent de façon magistrale. (...) De cette expérience menée dans un laboratoire grandeur nature, aucun ne réchappera indemne, pas même le public qui, au sortir, mettra plusieurs minutes pour reprendre pleinement ses esprits, habilement chamboulés.
Vincent Bouquet - SCENEWEB

On ne le sait pas assez, mais Séverine Chavrier est une de nos metteuses en scène les plus puissantes et les plus singulières.
Fabienne Darge - LE MONDE

LA REVUE DE DE PRESSE

ILS NOUS ONT OUBLIÉS
(LA PLÂTRIÈRE)

Thomas Bernhard / Séverine Chavrier
CRÉATION 2022 

Après Nous sommes repus mais pas repentis (Odéon, Ateliers Berthier, 2016), Séverine Chavrier aborde un autre Thomas Bernhard, encore assez proche de son passé de chroniqueur judiciaire. Avec un humour dévastateur, le maître de l’exagération déploie dans La Plâtrière quelques-unes de ses obsessions majeures.

Vaste et exiguë, vide et encombrée, la Plâtrière est une demeure blanche comme une chambre stérile et noire comme la forêt environnante. Un couple s’y est enfermé après avoir « fait barricader toutes les portes, verrouiller toutes les fenêtres ». Car il faut à Konrad une paix absolue pour écrire son « Essai sur l’Ouïe ». Ce qui lui est justement impossible. D’abord, sa femme est infirme, totalement dépendante de lui. Konrad doit assumer seul les tâches ménagères. Vendre un à un les meubles, à l’insu de son épouse, pour assurer leur subsistance. Garantir leur sécurité, aussi, en cachant des armes dans presque toutes les pièces, car l’isolement attire les rôdeurs…

Contribution en forme de farce désespérée à l’« étude de ce qui commande les catastrophes de l’intelligence », La Plâtrière est une ode à la stérilité magnifique. Séverine Chavrier la fait résonner sur un plateau glacial et chargé d’ondes, nourri des souvenirs de Persona et de Shining : un théâtre givré, hanté par tous les spectres du sonore, depuis les voix surgies du sous-sol jusqu’aux percussions jouées en scène sur des plaques de plâtre.


« L’outrage au public » c’est ainsi, à la fois l’œuvre que le public attend et qui ne vient jamais mais aussi l’espoir « d’un art plutôt qu’un autre ». C’est créer à partir de l’absence de ce qui devrait avoir lieu. C’est l’effondrement permanent de l’idéal artistique, philosophique au profit du réel le plus désuet et quotidien. C’est l’abandon permanent de la représentation sans cesse perturbée par la réalité. -  Séverine Chavrier

SAISON 2023/2024

Du 12 au 14 septembre
Centre Dramatique National Orléans

Du 7 au 13 octobre
TNP, Théâtre National Populaire
- Villeurbanne

Du 30 novembre au 2 décembre
Comédie de Genève
- Suisse

Du 16 janvier au 10 février
La Colline Théâtre National
- Paris

SAISON 2021/2022

Du 12 au 13 mars
Teatro Nacional de Catalunya, Barcelone

24 et 25 mars
Tandem Scène Nationale Arras-Douai 

du 12 au 27 avril
Odéon-Théâtre de l’Europe

du 3 au 11 juin
Théâtre National de Strasbourg

8 et 9 juillet
Teatro Nacional São João, Porto
dans le cadre de la Saison France-Portugal