Suite à une rupture amoureuse, Véra se questionne sur sa façon de voir le monde. Elle tombe sur un livre de Maya Deren, cinéaste méconnue des années 40, pionnière de la vidéodanse et figure de l’avant-garde new-yorkaise. Intriguée, elle décide d’appliquer à son propre corps les théories de cette réalisatrice dont elle ne sait presque rien — jusqu’à se transformer elle-même en une véritable caméra.
Prenant comme point de départ un célèbre clip de Beyoncé, Maya Deren propose de remonter le fil du temps et des corps féminins au XXe siècle, tout en parcourant les influences pop qui ont marqué et façonné nos regards. Sur scène, l’œil est un organe à travers lequel des sensations et des discours s’échangent.
Véra interroge le public, l’invite à partager l’expérience de voir ensemble. Spectacle hybride, entre danse, théâtre et performance, Maya Deren devient l’espace d’une expérience collective du regard qui tente de réconcilier nos perceptions différentes, sources des principaux conflits qui émaillent nos vies intimes, sociales ou politiques. Mais dès lors que l’on épouse le point de vue des autres, abandonne-t-on ses idées, son identité, et même son corps ?
Est-ce là que se situe la fin du conflit, le début de la liberté ?
Générique
Mise en scène, dramaturgie, texte et costumes Daphné Biiga Nwanak et Baudouin Woehl
Avec Daphné Biiga Nwanak et Anna Chirescu
Assistanat à la mise en scène Wanda Bernasconi
Scénographie Arthur Geslin
Création lumière César Godefroy
Création son et régie générale Foucault De Malet
Régie son Jessica Manneveau
Répétiteur caméra Ferdinand Flame
Répétitrice voix Déborah Bookbinder
Conception costume académique Catherine Garnier
Administration Florian Campos
Production Palabres Palabres
Coproduction Le Théâtre de la Cité Internationale à Paris, Le CCN-Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil studio / Ministère de la Culture
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National (Paris), Action financée par la Région Île-de-France – Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE)
Avec le soutien du mécénat de la Caisse des Dépôts, ce projet a bénéficié de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais – SACD
Soutiens Le Centre National de la Danse (CND), Centre Dramatique National Orléans/Centre-Val de Loire, T2G Gennevilliers, Centre international de rencontres artistiques (C.I.R.A Strasbourg), 1927 art space (Athènes), Prémisses Production, le Théâtre National de Strasbourg (TNS), FONPEPS
Nos remerciements particuliers à Claire Toubin, Clémence Boissé, Mandorle Productions, Jérôme Bel, Rebecca Lee et l’ensemble de la compagnie RB-Jérôme Bel
Avec Daphné Biiga Nwanak et Anna Chirescu
Assistanat à la mise en scène Wanda Bernasconi
Scénographie Arthur Geslin
Création lumière César Godefroy
Création son et régie générale Foucault De Malet
Régie son Jessica Manneveau
Répétiteur caméra Ferdinand Flame
Répétitrice voix Déborah Bookbinder
Conception costume académique Catherine Garnier
Administration Florian Campos
Production Palabres Palabres
Coproduction Le Théâtre de la Cité Internationale à Paris, Le CCN-Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil studio / Ministère de la Culture
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National (Paris), Action financée par la Région Île-de-France – Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE)
Avec le soutien du mécénat de la Caisse des Dépôts, ce projet a bénéficié de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais – SACD
Soutiens Le Centre National de la Danse (CND), Centre Dramatique National Orléans/Centre-Val de Loire, T2G Gennevilliers, Centre international de rencontres artistiques (C.I.R.A Strasbourg), 1927 art space (Athènes), Prémisses Production, le Théâtre National de Strasbourg (TNS), FONPEPS
Nos remerciements particuliers à Claire Toubin, Clémence Boissé, Mandorle Productions, Jérôme Bel, Rebecca Lee et l’ensemble de la compagnie RB-Jérôme Bel
Daphné Biiga Nwanak & Baudouin Woehl
Daphné est née à Reims en 1991. Elle se forme à l’Ecole de la Comédie de Reims puis au Théâtre National de Strasbourg où elle suit les enseignements de Laurent Poitrenaux, Stanislas Nordey et Bruno Meyssat. Elle découvre la danse contemporaine à travers le vocabulaire d’Odile Duboc, enseigné par Stéphanie Ganachaud, puis auprès de Loïc Touzé. Diplômée d’un master de philosophie Esthétique de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, elle consacre son mémoire à l’analyse de l’oeuvre de Jérôme Bel.
Très tôt, elle débute son parcours professionnel en jouant dans Cancrelat de Sam Holcroft, mis en scène par Jean-Pierre Vincent pour le Festival d’Avignon en 2011, avant de jouer en 2014 dans Les Nègres de Jean Genet, mis en scène par Bob Wilson au Théâtre de l’Odéon. Elle participe par la suite aux créations de Maxime Kurvers, avec Fassbinder-Aubervilliers et Dictionnaire de la Musique au Théâtre de la Commune, et collabore avec le collectif de danse (La) Horde (Cultes, 2019). On la retrouvera dans la prochaine création de Séverine Chavrier, Absalon, Absalon !, à partir du roman de William Faulkner.
En tant que metteure en scène et en raison de son parcours, Daphné cherche à croiser écriture théâtrale et écriture chorégraphique. Suite à son stage sur la création de Crowd mis en scène par Gisèle Vienne, elle décide de développer son vocabulaire artistique en écrivant ses propres pièces. Lors de ses deux résidences d’écriture au Watermill Center de New-York, elle achève l'écriture de Lecture Américaine qu’elle co-crée avec Baudouin Woehl au Théâtre de la Cité Internationale à Paris.
Baudouin est metteur en scène et dramaturge. Né à Mulhouse en 1991, il intègre la classe préparatoire littéraire du Lycée Henri IV à Paris avant de valider un Master de philosophie en 2014. Il décide par la suite de se consacrer essentiellement au théâtre, au conservatoire du 19ème arrondissement de Paris puis, plus spécifiquement en tant que dramaturge, à l’école du Théâtre National de Strasbourg où il est reçu en 2017. Son intérêt se porte très vite sur les dramaturgies liées aux gestes entourant la parole et de fait, à l'écriture de pièces chorégraphiques et/ou musicales. Il collabore par la suite avec Maud Le Pladec pour la pièce Static Shot, créée pour le Ballet de Lorraine en 2020, et retrouve la chorégraphe pour la création de Counting stars with you (musique femmes), présentée au Festival Montpellier Danse en juillet 2021.
En 2020, il est collaborateur artistique auprès de François Chaignaud et d’Akaji Maro pour la pièce GOLD SHOWER, présentée au Festival d’Automne à Paris en octobre 2020. Sa collaboration avec François Chaignaud se poursuit pour la pièce t u m u l u s, portée conjointement avec Geoffroy Jourdain, présentée à travers l’Europe et au Festival d’Avignon 2022, puis prochainement pour Cortèges de Sasha J. Blondeau, François Chaignaud et Hélène Giannechini, qui sera présentée à la Philharmonie à Paris en 2023. Il collabore actuellement avec Vincent Thomasset et Valérian Guillaume en vue de leurs prochaines créations.
Dans ses collaborations comme dans ses propres mises en scène, Baudouin vise à interroger les structures politiques que l’Art adresse aux corps à travers les oeuvres, qu’il s’agisse des corps des interprètes, de la fiction ou des spectateur.ice.s. En tant que metteur en scène, il adapte et met en scène Joyeux animaux de la misère de Pierre Guyotat, pièce pensée comme un récital des paroles et des gestes des corps dominés habitant l’oeuvre de l’auteur, où son écriture rencontre les chants polyphoniques du XVIème siècle. Il fonde avec Daphné en 2020 le duo Palabres Palabres.
Très tôt, elle débute son parcours professionnel en jouant dans Cancrelat de Sam Holcroft, mis en scène par Jean-Pierre Vincent pour le Festival d’Avignon en 2011, avant de jouer en 2014 dans Les Nègres de Jean Genet, mis en scène par Bob Wilson au Théâtre de l’Odéon. Elle participe par la suite aux créations de Maxime Kurvers, avec Fassbinder-Aubervilliers et Dictionnaire de la Musique au Théâtre de la Commune, et collabore avec le collectif de danse (La) Horde (Cultes, 2019). On la retrouvera dans la prochaine création de Séverine Chavrier, Absalon, Absalon !, à partir du roman de William Faulkner.
En tant que metteure en scène et en raison de son parcours, Daphné cherche à croiser écriture théâtrale et écriture chorégraphique. Suite à son stage sur la création de Crowd mis en scène par Gisèle Vienne, elle décide de développer son vocabulaire artistique en écrivant ses propres pièces. Lors de ses deux résidences d’écriture au Watermill Center de New-York, elle achève l'écriture de Lecture Américaine qu’elle co-crée avec Baudouin Woehl au Théâtre de la Cité Internationale à Paris.
Baudouin est metteur en scène et dramaturge. Né à Mulhouse en 1991, il intègre la classe préparatoire littéraire du Lycée Henri IV à Paris avant de valider un Master de philosophie en 2014. Il décide par la suite de se consacrer essentiellement au théâtre, au conservatoire du 19ème arrondissement de Paris puis, plus spécifiquement en tant que dramaturge, à l’école du Théâtre National de Strasbourg où il est reçu en 2017. Son intérêt se porte très vite sur les dramaturgies liées aux gestes entourant la parole et de fait, à l'écriture de pièces chorégraphiques et/ou musicales. Il collabore par la suite avec Maud Le Pladec pour la pièce Static Shot, créée pour le Ballet de Lorraine en 2020, et retrouve la chorégraphe pour la création de Counting stars with you (musique femmes), présentée au Festival Montpellier Danse en juillet 2021.
En 2020, il est collaborateur artistique auprès de François Chaignaud et d’Akaji Maro pour la pièce GOLD SHOWER, présentée au Festival d’Automne à Paris en octobre 2020. Sa collaboration avec François Chaignaud se poursuit pour la pièce t u m u l u s, portée conjointement avec Geoffroy Jourdain, présentée à travers l’Europe et au Festival d’Avignon 2022, puis prochainement pour Cortèges de Sasha J. Blondeau, François Chaignaud et Hélène Giannechini, qui sera présentée à la Philharmonie à Paris en 2023. Il collabore actuellement avec Vincent Thomasset et Valérian Guillaume en vue de leurs prochaines créations.
Dans ses collaborations comme dans ses propres mises en scène, Baudouin vise à interroger les structures politiques que l’Art adresse aux corps à travers les oeuvres, qu’il s’agisse des corps des interprètes, de la fiction ou des spectateur.ice.s. En tant que metteur en scène, il adapte et met en scène Joyeux animaux de la misère de Pierre Guyotat, pièce pensée comme un récital des paroles et des gestes des corps dominés habitant l’oeuvre de l’auteur, où son écriture rencontre les chants polyphoniques du XVIème siècle. Il fonde avec Daphné en 2020 le duo Palabres Palabres.