La saison 25/26 s’est construite autour d’une conviction : le théâtre peut être un laboratoire d’écoute active, un terrain d’attention aux autres et au monde, avec ses contradictions, ses élans, ses urgences.
Cette saison propose des écritures ancrées dans le réel, des formes contemporaines qui interrogent notre époque autant qu’elles la traversent. Elle s’invente dans des formats variés : spectacles au plateau, dispositifs immersifs, performances, paroles documentées, lectures et formes in situ. Deux temps forts incarnent cette volonté de décloisonner : La Caverne, ouvre le théâtre de l’intérieur et le transforme en terrain d’expérimentation, de discussions, de projections, de formats hybrides et de gestes inattendus. La Biennale, sort le théâtre de ses murs et investit des lieux non dédiés — un champ, un centre commercial, un immeuble — en dialogue avec les habitant·e·s, les paysages et les récits locaux.
Cette première saison est aussi une invitation à risquer ensemble. Créer, c’est toujours chercher sans garantie, ouvrir des brèches, prendre le parti de l’inconnu. Ce théâtre est un lieu pour habiter pleinement le temps, pour l’éprouver ensemble. Un lieu vivant et hospitalier, traversé par ce qui nous relie, nous secoue, ou nous divise — d’un champ agricole à un cabaret queer, d’une façade d’immeuble à la lumière d’un lac. Et si le théâtre était ce lieu où nous nous complétons ?
Merci à celles et ceux qui rendent tout cela possible.
Aux artistes, à l’équipe, aux partenaires, aux publics.
Merci de faire vivre ce lieu en mouvement.
Émilie Rousset